La réforme de l’assurance-chômage déjà remise aux calendes grecques ?
Interventions médiatiques | 10 mai
Et le sapin, vous le voulez comment ? Saignant ou bien cuit ?
À lire les propos de la ministre Carla Qualtrough dans la Presse canadienne (9 mai 2021), la réforme promisse en assurance-chômage semble être un de ses sapins que l’on se fait passer constamment par le l’État depuis très très longtemps.
La ministre confirme ce que l’on avait entendu entre les branches (demeurons dans le monde forestier), à savoir que la révision de la loi portera sur trois sujets : le travail autonome, le travail saisonnier et les cotisations. Pour le reste, qui reste immense, rien. Nothing. Nada.
Ah bon.
Par ailleurs le gouvernement de Justin Trudeau fait exactement la même chose que le gouvernement libéral de Jean Chrétien après ses deux réformes catastrophiques envers la classe ouvrière (1994 et 1996). Pour se racheter par la bande de leurs ignominies et créé une diversion, ils instaurèrent un programme pour… travailleur.ses autonomes !
Là, en plus, le gouvernement actuel nous parle de problèmes relié aux technologies qui retarderont la mise en place de nouvelles mesures. Diantre ! Nous ne croyons pas qu’il soit nécessaire de faire appel à Bill Gates en personne pour modifier le système informatique permettant d’apporter des changements névralgiques à la loi et au règlement pour rendre le système d’assurance-chômage digne d’un pays civilisé. La chose à très bien fonctionné jusqu’ici pour saccager les droits des travailleur.ses. L’inverse se révélerait impossible ? Ah bon (bis). Il faut souligner aussi que les haut.es fonctionnaires s’opposeraient vigoureusement à toutes réformes progressistes de la Loi. On leur souhaite une belle pension et le bonheur jusqu’à la fin de leurs jours. On n’est pas rancunier.
Ce que l’on en déduit pour l’instant c’est que le discours d’un très récent passé (voir entre autre les déclarations et le mea culpa de monsieur Duclos) voulant que de réelles améliorations au régime soit dans l’agenda du gouvernement Trudeau étaient une blague. Et que ce que nous apprenons par les médias et nos contacts à l’intérieur de la machine confirme qu’encore une fois, les travailleur.ses du Canada devront toujours se frotter à un système qui exclut, pénalise (surtout les femmes et cette annonce le jour de la fête des Mères tombe à point, non ?) et appauvrie une population de plus en plus fragile et inquiète devant les changements qui ne cessent de survenir dans le domaine du travail.
Pour une réforme maintenant !
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