Fête des travailleur.se.s le 1er mai – FERMETURE DU MAC ET MOB
Événements | 29 avril
Veuillez noter que le MAC de Montréal fermera ses portes le mercredi 1er mai 2019 à l’occasion de la Fête internationale des travailleurs et travailleuses.
À l’invitation de la Coalition contre la pauvreté de la Petite-Patrie, le MAC de Montréal et plusieurs groupes communautaires du quartier de la Petite-Patrie seront présents au métro Beaubien dès 16h le 1er mai prochain, à l’occasion de la Journée des travailleur.se.s.
Pour souligner cette journée de solidarité internationale avec les travailleur.se.s., la Coalition mobilisera pour la campagne 5-10-15, qui milite pour des meilleurs conditions de travail pour les non-syndiqué.e.s, notamment une hausse du salaire minimum à 15$ de l’heure.
Aussi, le MAC sera présent à la Journée d’actions de l’IWW pour le 1er mai, sous la thématique du féminisme intersectionnel.
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L’événement débute à 14h devant le métro parc et se veut un événement politique inclusif dans un quartier visé par la gentrification et les politique néoliberales. Il y aura de la nourriture préparée par le collectif Bouffe Contre le Fascisme, des prises de parole de différents groupes puis une manifestation dans le quartier d’une durée approximative de 45 minutes (sans obstacle ou pente). Le tout sera suivi par un spectacle devant le métro parc, organisé par le Centre des travailleurs et travailleuses migrantes (CTTI-IWC) vers 16h30.
Les enjeux féministes et intersectionnels ont longtemps été ignorés dans les mobilisations concernant le travail et le sont encore souvent. Nous décidons de consacrer l’entièreté du 1er mai 2019 au féminisme intersectionnel dans le cadre du travail puisqu’il s’agit selon nous de luttes nécessaires à mettre de l’avant pour améliorer les conditions de travail en général, puis afin de s’inscrire dans une perspective révolutionnaire du travail et du syndicalisme. Les femmes, les personnes trans, tout particulièrement aux intersections de différentes inégalités sociales comme le racisme ou le capacitisme, sont parmi les travailleuses et travailleurs les plus précarisées. Elles sont parmi les plus affectées par les politiques néolibérales, racistes, conservatrices et les changements climatiques qui les mettent en danger.
Avec toutes les campagnes actuelles, (rémunération des stages, travail invisible, infirmières en mouvement, femmes et chômage, etc.), il nous a semblé que c’était le moment idéal pour lier travail, féminisme et intersectionnalité des oppressions.