Travailler et rester pauvre, l’autre face du plein-emploi

Interventions médiatiques | 6 décembre

Ils sont 800 000 au Québec à travailler à moins de 15 $ l’heure, dont 300 000 au salaire minimum, soit 12,50 $. Précarité, temps partiel, horaires changeants, mais aussi insécurité, discrimination et même exploitation sont le lot de beaucoup d’entre elles et eux. Voici ce que signifie, au Québec, travailler et demeurer pauvre.

Lorsqu’on rencontre Benedicte Carole Ze, 34 ans, calme, souriante et en apparente forme, on ne se doute pas de tout ce qu’elle a dû traverser.

Elle travaille en ce moment de nuit dans une usine de recyclage à Montréal, à 14 $ l’heure. Ses quarts durent 12 heures, de 19 h à 7 h, quatre nuits par semaine. Elle doit faire le tri des matières, un travail manuel exigeant, avec un équipement de protection minimum.

Comme elle a un permis de travail et est employée d’une agence de placement, son véritable patron, elle ne profite pas des avantages d’une employée permanente de l’usine. Elle doit toujours, à chaque paye, revendiquer des heures que son agence oublie de lui verser.

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