«Je ne demande pas d’aller à Miami! Je veux juste aller à la friperie!», «Je ne veux pas visiter le Cap Breton! Je veux juste retourner à la maison!», pouvait-on lire sur les pancartes, tout près de la station de métro.

Le MTPA espère que le tarif social couvrira environ 28% de la population montréalaise, soit la portion de citoyens qui vivent sous le seuil de faible revenu de Statistique Canada, établi à 21 000$ par année. M. Joannette comprend toutefois que l’implantation d’une tarification réduite pourrait se faire graduellement.

Il invite la région de Montréal à imiter des villes comme Calgary et Ottawa, où des mesures de tarification réduite sont déjà en place, et se dit encouragé par le chemin qui a été fait dans les dernières années.

«Que notre revendication intéresse les personnes concernées par la situation, c’est normal, ajoute-t-il. Qu’elle intéresse une société de transport et la CMM, là, nous commençons à parler sérieusement. Ces institutions-là réalisent que c’est un vrai problème.»

«C’est un problème d’immobilité. Les gens restent chez eux, sont encabanés. Quand on est une personne qui bénéficie de l’aide sociale, 83$ par mois c’est cher payé pour se déplacer», soutient Jean-Yves Joannette, le porte-parole du Mouvement pour un transport public abordable (MTPA).

Texte tiré des articles parus dans les journaux Métro et La Voix pop

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