accès à la prestation canadienne de relance économique (PCRE) : nouvelle directive

Lois et règlements | 5 avril

Depuis quelques mois, nous recevions des appels de travailleur.ses avec des questions sur le passage de l’assurance-chômage à la Prestation canadienne de relance économique (PCRE).

Exemple :

Said s’est qualifié à l’assurance-chômage avec 400 heures de travail comme salarié dans un théâtre. En plus de son travail au théâtre, il est aussi traducteur et déclare ses contrats de traduction comme du travail autonome. Service Canada (assurance-chômage) lui a d’abord dit qu’il avait droit aux prestations, mais a ensuite refusé de le payer car il est considéré comme travailleur autonome. Peut-il aller demander la Prestation canadienne de relance économique (PCRE) ?

Réponse : NON

Après des mois de confusion, la directive gouvernementale est enfin arrivée. Si vous pouvez vous qualifier à l’assurance-chômage avec 120 heures de travail assurable dans votre période de référence, vous êtes automatiquement exclu.e de la PCRE.

Et ce, que vous ayez fait une demande d’assurance-chômage ou pas.

Donc, toute personne ayant travaillé plus de 120 heures dans sa période de référence (52 dernières semaines) et qui se voit tout de même refuser l’accès à l’assurance-chômage (avoir fait un départ volontaire non justifié, ne pas être assez disponible ou avoir une prédominance de travail autonome sur le travail salarié) n’a droit à aucune prestation fédérale.

Dans ces cas, la marche à suivre est de contester la décision de l’assurance-chômage.

Sinon, on vous souhaite d’avoir des économies ou un bon réseau d’ami.es.

À défaut de quoi, il vous reste à faire une demande d’aide sociale.

Bonne pandémie quand même…

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